Oui, l’Europe agit pour les jeunes!

ERASMUS+, le Service Volontaire Européen, le corps européen de solidarité: l’Europe aide les jeunes à se former et à s’engager !

Le programme Erasmus+ a fêté ses 32 ans en 2019 ! Il a permis à 5 millions d’étudiants européens d’effectuer une partie de leurs études dans un établissement d’enseignement supérieur établi dans un autre pays. Aujourd’hui, Erasmus+ offre cette possibilité à tous : étudiants, mais aussi stagiaires, apprentis, professionnels, enseignants, bénévoles… Au total, ce sont 9 millions de personnes qui ont pu partir à l’étranger grâce à Erasmus + !

ERASMUS+ n’est pas seulement un programme visant à favoriser les échanges culturels entre les peuples européens, c’est aussi un vrai plus pour les compétences et l’employabilité des jeunes. Avoir effectué un séjour ERASMUS+ donne plus de chances d’obtenir un emploi : les jeunes ayant participé au programme sont moitié moins touchés que les autres par le chômage un an après leurs études.

Grâce à Erasmus+, les jeunes Européens de 17 à 30 ans peuvent faire un Service volontaire européen (SVE) et s’engager ainsi pour réaliser des missions d’intérêt général au sein d’associations ou de collectivités, dans le domaine de l’animation socioculturelle, de la protection du patrimoine ou de l’aide aux personnes en difficulté. C’est un vrai plus pour le CV et pour s’intégrer sur le marché du travail.

https://ec.europa.eu/france/news/20161213_decodeursue_europe_jeunes_fr

Tour d’horizon du Parlement européen à quelques semaines des élections

A quelques semaines des élections européennes, François Vié, Président de Mouvement Européen – Pas-de-Calais détaille dans sa tribune la répartition des sièges du futur Parlement européen selon le sondage de l’institut Kantar.

Le Parlement européen vient de publier les projections de sièges (705 dans le nouveau Parlement) établies par l’institut Kantar à sa demande. Selon cette estimation, les deux grands partis majoritaires sont en recul : le PPE (droite) avec 183 sièges est suivi des Socialistes et démocrates, 135 sièges, puis des libéraux, 75 sièges (93 si LREM les rejoint) et du groupe d’extrême droite ENL 59 sièges, des Verts, 45 sièges, et de la gauche radicale avec 46 sièges. Les trois partis eurosceptiques ou europhobe qui représentent 20% des sièges aujourd’hui progresseraient à 22 %. Mais 90 sièges viennent de non-inscrits ou de nouveaux partis qui ne sont pas affectés à ce jour aux groupes déjà mentionnés. Au total l’extrême droite progresse, sans toutefois mettre en péril le fonctionnement du Parlement.

Tour d’horizon du Parlement européen à quelques semaines des élections

MOUVEMENT EUROPEEN France : Demandez le programme!

Le mouvement européen se bat pour l’Union européenne depuis plus de 70 ans. Mouvement transpartisan, réunissant toutes les sensibilités politiques de droite et de gauche sincèrement attachées à la construction européenne, son projet est politique, ce que montre le programme ci-dessous:

VINGT-QUATRE propositions clés du Mouvement Européen – France
pour les Elections européennes des 23-26 mai 2019 et la législature 2019-2024!

L’Union européenne agit depuis de nombreuses années pour améliorer le quotidien des Européens : protection des consommateurs, affirmation d’un modèle environnemental, social et économique, libre circulation… Afin de relever les défis d’un monde instable et en transition, le Parlement européen élu en 2019, les institutions européennes et les Etats membres devront se montrer encore plus fermes et ambitieux à l’horizon 2024 pour dessiner l’Europe de 2025. Le 26 mai prochain, votons, car notre avenir c’est l’Europe – une Europe qui nous renforce !

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Le marché unique: un espace de liberté pour 500 millions d’Européens.

Le marché intérieur, l’une des grandes réussites de l’Europe, est d’abord et avant tout un espace de liberté : liberté d’étudier, de travailler ou de prendre sa retraite dans un autre pays européen, liberté de choix pour les consommateurs, liberté d’entreprendre. Lorsqu’une entreprise investit, l’enjeu n’est pas le même si elle dispose d’un marché de 66 millions ou de 500 millions de personnes ! 60 % des exportations françaises se font dans l’UE, ce qui représente environ 3,2 millions d’emplois. Un quart des salariés français travaillent dans une entreprise exportatrice ! Le marché unique joue un rôle moteur dans la construction d’une économie européenne plus solide, mais aussi plus équitable. Et si demain le marché intérieur cessait d’exister ? Nos voisins anglais, qui s’apprêtent à le quitter en mettant en oeuvre le Brexit (avec les difficultés que l’on sait) montrent qu’il n’est pas facile de s’en passer.

60 % des exportations françaises et 3,9 millions d’emplois pour la France

Aujourd’hui, les exportations de la France vers l’Union européenne représentent 60 % des exportations françaises, lesquelles assurent 3,9 millions d’emplois. Près de 120 000 entreprises françaises – petites et grandes – exportent 314 milliards d’euros  vers le reste de l’Union européenne. À titre de comparaison les entreprises françaises n’exportent que 33 milliards d’euros vers les États‑Unis et 16 milliards d’euros vers la Chine (chiffres 2016) . Les PME françaises profitent aussi du grand marché intérieur européen : 76 % des exportateurs français ont moins de 20 employés. Les PME du secteur de l’agro-alimentaire français sont particulièrement performantes à l’export, grâce notamment aux appellations d’origine protégées mises en place par le droit européen. Par ailleurs, pour aider les PME à accéder plus facilement aux marchés publics européens, la Commission européenne a créé la base de données TED. Pour les PME, il suffit d’un clic pour accéder en français à des appels d’offres en Finlande, en Autriche, mais aussi juste de l’autre côté de la frontière, comme en Allemagne ou en Belgique. En 2016, ce site a publié 460 000 marchés publics pour un montant de 420 milliards d’euros.

Pour en savoir plus

L’Europe investit pour la croissance et l’emploi !

Vadot - la semeuse (c) EC

Les États membres de l’Union européenne agissent ensemble pour relancer l’investissement en Europe, qui avait chuté fortement suite à la crise. L’Union s’est engagée à mobiliser 500 milliards d’euros d’investissements nouveaux d’ici 2020 pour dynamiser l’activité économique et contribuer à rendre l’économie européenne plus compétitive. Les résultats sont là : fin 2017, plus de 255 milliards d’euros ont été mobilisés, dont près de 40 milliards en France, pour financer des projets qui contribuent à la transition énergétique et numérique ou encore au développement des PME européennes.

…dont 40 milliards d’euros pour la France

La France est l’un des principaux bénéficiaires du plan d’investissement pour l’Europe. Le Fonds européen pour les investissements stratégiques y a déjà investi plus de 8,7 milliards d’euros qui vont permettre de mobiliser près de 40 milliards de financements dans l’économie dans les années qui viennent.

Le plan d’investissement pour l’Europe en France finance des projets dans quatre grands domaines:

  • la transition énergétique : l’Union européenne a investi dans des projets de production d’énergies renouvelables (solaire, éolien, en particulier) ainsi que dans la rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique et lutter contre le «gaspillage» énergétique ;
  • les infrastructures : en particulier les infrastructures numériques (réseau très haut débit dans le Grand Est ou dans les Hauts de France par exemple), mais aussi le logement, en finançant un programme de construction de logements intermédiaires dans toute la France (des logements qui ne sont pas des HLM, mais dont le loyer est quand même inférieur aux logements du secteur privé) ;
  • le développement de l’industrie en France : le plan d’investissement a financé la construction de plusieurs usines de nouvelle génération (industrie 4.0) en France (en Normandie, en Auvergne) ainsi que des projets de recherche et d’innovation pour renforcer la compétitivité de l’industrie française ;
  • le financement des PME : le plan d’investissement a permis de mobiliser des nouveaux financements pour plus de 70 000 PME françaises, en particulier les PME innovantes.

Pour en savoir plus

On s’en sortirait mieux sans l’euro : Vraiment ?

Décodeurs Euro

75 % des Français sont opposés à une sortie de l’euro, d’après le sondage Elabe réalisé en mars 2017. Et ils ont raison ! Il est illusoire de penser que les problèmes économiques de la France, quel que soit le diagnostic que l’on en fait, disparaîtraient comme par magie avec le retour au franc ! La sortie de l’euro ne ferait que diminuer le pouvoir d’achat et l’épargne des Français, surtout des plus fragiles. Elle provoquerait une remontée des taux d’intérêt et de l’inflation, une dévalorisation des patrimoines et de l’épargne, une augmentation de la dette publique, une fuite des capitaux vers l’étranger, et au total une perte de confiance dans l’économie française et une aggravation du chômage. Loin d’améliorer la situation économique de la France, la sortie de l’euro ne ferait que l’aggraver et menacer l’avenir de l’ensemble de la zone euro et de l’Union européenne.

 

https://ec.europa.eu/france/news/20170320_decodeursue_mieux-sans-euro_fr

L’Europe est antisociale ! Vraiment ?

Vadot - Europe sociale (c) EC

«L’Europe ce n’est pas le Far West, c’est une économie sociale de marché !»
Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne.

L’égalité des chances et le droit à la protection sociale sont des valeurs fondamentales du projet européen. Ces valeurs distinguent l’Europe du reste du monde. Elles se traduisent par des règles européennes sur l’égalité entre femmes et hommes ou l’égalité entre types de salariés, sur la protection au travail (sécurité au travail, temps de travail) ainsi que sur la mobilité au sein de l’Union. Ces droits forment un minimum de protection que chaque État membre peut bien sûr choisir de dépasser. L’Union européenne investit aussi pour l’amélioration de la situation de l’emploi des citoyens européens grâce au Fonds social européen.

https://ec.europa.eu/france/news/20170207_decodeursue_europe_antisociale_fr

Travailleurs détachés : un déferlement de travailleurs low cost ! Vraiment ?

décodeurs saumon transgénique

Embaucher un travailleur détaché en France au salaire minimum coûte autant à une entreprise que recourir à un travailleur français. Sauf s’il y a fraude, évidemment, et malheureusement c’est souvent le cas. Ce qui a amené l’union a renforcer les contrôles et faire payer des amendes aux entreprises fautives. D’ailleurs, les travailleurs détachés représentent moins de 2 % de la population active française ! A peu près 500 000 sur une population active d’environ 30 millions de français.

Le salaire minimum est obligatoire depuis 2019 et la période légale autorisée de détachement portée à 12 mois, prolongeable sur 6 mois seulement, une fois dépassée la période d’un an. Les prestations sociales versées sont celle du pays d’origine. Il est normalement interdit (et réprimé) de déduire les frais d’hébergement du salaire d’un travailleur détaché.

De nombreux travailleurs français bénéficient de détachement en Europe et la liberté de circulation des personnes et des biens est un des piliers de l’Union européenne.

Pour en savoir plus

 

L’Europe détruit nos emplois ! Vraiment ?

https://i0.wp.com/ec.europa.eu/france/sites/france/files/img/news/banniere_face_book_19.jpg?w=660&ssl=1

La mondialisation peut être à l’origine de délocalisations d’entreprises vers des zones où la main-d’œuvre est moins chère. Très médiatisées, les délocalisations n’ont cependant eu qu’un effet limité sur l’emploi en France. Une étude de l’INSEE évalue à 6600 par an en moyenne le nombre d’emplois délocalisés (évaluation réalisée entre 2009 et 2011), soit 0,3 % de l’emploi salarié. Néanmoins, chaque délocalisation peut conduire à des drames sociaux.

Pour atténuer ces effets, l’Union européenne a créé un fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) qui soutient les travailleurs confrontés à des licenciements dans des secteurs particulièrement exposés aux changements structurels de l’économie mondiale.

Depuis son lancement en 2006, ce dispositif a accompagné 130 000 salariés en Europe dont 15 000 en France, qui est la première bénéficiaire de ce fonds.

En France le chômage, bien qu’en baisse, est encore très haut, beaucoup plus que dans d’autres pays de l’Union ; c’est en partie dû à l’absence, par rapport à nos voisins, de productions haut de gamme dans certains secteurs.

Cependant, le marché unique européen est bénéfique à nos entreprises (on comptabilise plus de 3 millions d’emplois français induits par le marché unique européen).

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Le prix de la baguette a augmenté depuis la création de l’euro?

Non, l’euro a permis de limiter la hausse des prix

Depuis l’introduction de l’euro, l’inflation (la hausse des prix chaque année) a diminué en Europe et en France. Avant l’euro, l’inflation en France pouvait atteindre des niveaux très élevés, jusqu’à plus de 10 % dans les années quatre-vingt. Depuis l’euro, la hausse des prix n’a quasiment jamais dépassé 2 % par an. Les prix n’ont donc pas augmenté plus vite depuis qu’on utilise l’euro : c’est même l’inverse qui s’est produit !

source:https://ec.europa.eu/france/news/decodeurseurope_fr