Propositions pour une Europe plus unie, juste et démocratique au lendemain des élections européennes du 26 mai 2019.
Déclaration de Linn SELLE, Christodoulos PELAGHIAS, Eugenio NASARRE, Yves BERTONCINI, Michalis ANGELOPOULOS, Pier Virgilio DASTOLI, Roderick PACE, Marcin ŚWIECICKI, Présidents des Mouvements européens d’Allemagne, de Chypre, d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie, de Malte et de Pologne.
A) Nous avons discuté des résultats des dernières élections européennes et sommes parvenus aux conclusions suivantes :
– La participation des citoyens européens a augmenté dans la quasi-totalité des 28 États membres, ce qui témoigne d’un intérêt accru pour la dimension européenne et l’avenir de l’Union européenne ;
– Après une longue campagne médiatique sur le potentiel et l’influence croissante des nationalistes, les pro-européens ont maintenu une large majorité au Parlement européen et l’avancée des forces eurosceptiques a été contenue. Ainsi, l’adoption d’une stratégie commune semble comprise et la perspective du Brexit les affaiblit considérablement ;
– Il faut reconnaître que Renew Europe (ancien ADLE) et les Verts (Verts/ ALE) ont considérablement amélioré leur représentativité au Parlement européen et c’est pourquoi ils devraient faire partie de la large majorité qui pourrait exprimer le vote de confiance à la nouvelle Commission européenne aux côtés du PPE et du S&D ;
– Les Spitzenkandidaten (têtes de liste) ont contribué à mieux faire connaître les candidats aux électeurs. Adoptant la méthode des Spitzenkandidaten, les partis politiques européens ont cependant négligé leur devoir de « former la conscience politique européenne et d’exprimer la volonté des citoyens européens » à travers de véritables programmes politiques européens (art. 10.4 TUE). Néanmoins, le Conseil européen doit accepter les candidats les plus connus publiquement et la majorité du Parlement européen dans sa proposition du prochain président de la Commission.