La mondialisation peut être à l’origine de délocalisations d’entreprises vers des zones où la main-d’œuvre est moins chère. Très médiatisées, les délocalisations n’ont cependant eu qu’un effet limité sur l’emploi en France. Une étude de l’INSEE évalue à 6600 par an en moyenne le nombre d’emplois délocalisés (évaluation réalisée entre 2009 et 2011), soit 0,3 % de l’emploi salarié. Néanmoins, chaque délocalisation peut conduire à des drames sociaux.
Pour atténuer ces effets, l’Union européenne a créé un fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) qui soutient les travailleurs confrontés à des licenciements dans des secteurs particulièrement exposés aux changements structurels de l’économie mondiale.
Depuis son lancement en 2006, ce dispositif a accompagné 130 000 salariés en Europe dont 15 000 en France, qui est la première bénéficiaire de ce fonds.
En France le chômage, bien qu’en baisse, est encore très haut, beaucoup plus que dans d’autres pays de l’Union ; c’est en partie dû à l’absence, par rapport à nos voisins, de productions haut de gamme dans certains secteurs.
Cependant, le marché unique européen est bénéfique à nos entreprises (on comptabilise plus de 3 millions d’emplois français induits par le marché unique européen).