Les villes candidates

Télérama dans un long article publié le 3 mars  présentait les 9 villes  françaises candidates “Capitale européenne de la Culture 2028”  en pointant les atouts de chacune. Nous  connaissons  maintenant les  quatre villes  éligibles. La finaliste sera connue  fin 2023.

Retrouvez ci-dessous  les atouts  retenus  par Télérama pour chacune des villes.
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Les quatre villes retenues au 1er tour

  • Rouen : « Embarquons vers Rouen 2028 »
    Les atouts : Rouen la discrète ambitieuse s’est dotée de flamboyants soutiens, deThomas Pesquet à Karin Viard, en passant par le compositeur Pierre Sauvageot… un ancien de Marseille 2013. En ces temps de sobriété, le jury appréciera sans doute ce projet participatif qui fait dialoguer passé et avenir tout en s’appuyant sur les ressources existantes.
  • Bourges : « Bourges 2028, territoires d’avenir »
    Les atouts : Des projets écologiquement durables et des échanges artistiques européens.
  • Clermont Ferrand : « Terre du Milieu, une capitale de transition »
    Les atouts : Voilà plus de six ans que la ville se prépare. Si elle a embarqué l’ensemble du Massif dans cette aventure, elle a aussi commencé à imaginer des partenariats avec la République tchèque, dont l’une des villes sera l’autre capitale européenne de la culture 2028.
  • Montpellier : « Partageons nos imaginaires »
    Les atouts : Comment résister à une commune démontrant son ancrage européen, tout en étant tournée vers le monde ? Les grands axes de cette candidature sont très clairs. Les artistes locaux et la jeunesse seront au cœur des vingt-neuf grands projets (Académie du futur, Design for change) qui se dérouleront entre 2023 et 2028.

Les  cinq villes non retenues

  • Amiens : le Fleuve en partage
    Les atouts :
    La richesse de ses projets, mais aussi l’arrivée du TGV en 2025 et la et la construction d’une annexe de la BNF pour ses collections en 2029.
  • Bastia : « Au-delà de l’île »
    Les atouts : Comment une petite ville, accessible uniquement par la mer ou les airs, pourrait-elle prétendre au titre de capitale européenne de la culture ? Parce qu’elle est atypique, justement, riche d’un capital culturel et naturel guère comparable à celui de ses huit concurrentes.
  • Nice: « Connecter l’inattendu »
    Les atouts : « Ce label nous aiderait à nous hisser à un objectif collectif qui est de nous adapter et transformer notre territoire pour qu’il soit soutenable, solidaire et coopératif demain », explique Philippe Gimet, directeur stratégique de la candidature. Les Niçois ont l’immense mérite de mettre la sobriété au premier plan de leur projet. Mais où est la volonté de faire rayonner la culture dans tout cela ?
  • Reims : « Parce que rêver ensemble, c’est capital(e) »
    Les atouts : Une programmation foisonnante venant compléter une offre déjà riche, puisque Reims annonce cent cinquante projets nés de discussions menées dans les quatorze maisons de concertation citoyenne montées depuis décembre 2021.
  • Saint-Denis : « Inverser le regard entre le centre et la périphérie »
    Les atouts : Après les JO de Paris, le territoire héritera d’équipements flambant neufs et pourra compter sur les nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express pour faire traverser le périph aux touristes. Le jury pourrait donc facilement se laisser convaincre par cette candidature qui allie patrimoine, diversité et jeunesse. À condition que Saint-Denis prouve qu’elle est en mesure de relever ce défi logistique et sécuritaire. Et arrive à convaincre de sa capacité à décloisonner ses institutions artistiques afin ’amener la culture au plus près des habitants

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