La Radio RCF en partenariat avec le Mouvement européen, reçoit les représentants des listes candidates. Retrouvez et écoutez ci-dessous les interviews des représentants des listes reçues.
En introduction, Bernard Deladerrière, Président d’honneur du Mouvement européen de Seine-Maritime, décrypte les enjeux.
– Bernard Deladerrière,
Franck Sottou: Union des Indépendants et Démocrates:
Jean Christophe Loutre: Union Populaire Républicaine:
– Marie Durand: Debout la France:
– Nicolas Guillet: France Insoumise
– David Cormand Europe Ecologie les Verts
– Valery Froissey de Lutte ouvrière
– Robert Picard de la liste Renaissance,
– Manuela Dona du PCF,
– Laura Slimani de Génération.s,
– Arnaud Hadrys de Envie d’Europe écologique et sociale,
Mardi 30 avril, nous avons envoyé aux médias de Normandie un dossier de presse, rappelant l’échéance du 26 mai, présentant le Mouvement européen, les actions que nous conduisons et différentes sources d’information sur l’Europe. 180 journalistes de la Région l’ont reçu.
La politique économique de la France est décidée en France. Toutefois, la France étant membre de l’Union européenne, sa politique économique a des répercussions sur les autres pays de l’UE : les décisions économiques prises à Paris ou à Berlin ont des conséquences sur la situation économique à Rome ou à Madrid. C’est pourquoi les politiques économiques de tous les États membres sont discutées au sein de l’Union européenne (et non imposées par elle !). Quand on partage la même monnaie, on bénéficie de ses avantages (stabilité, faible inflation, taux d’intérêt bas, suppression du change), mais on doit aussi respecter des règles communes (limitation du déficit et de la dette). Cependant, chaque État est libre de décider du niveau et de la répartition de ses dépenses publiques (éducation, santé, retraite, défense, etc.). La Commission européenne n’impose rien, elle veille à ce que les États membres de l’UE respectent les règles qu’ils se sont eux-mêmes fixées. Ni plus, ni moins.
Pourquoi faut-il coordonner les politiques économiques entre les pays de l’Union européenne ?
Parce que nous partageons la même monnaie. Si un État membre s’affranchit des règles communes et mène une politique d’endettement public excessif, cela peut avoir des effets néfastes pour les autres pays partageant la même monnaie. Par exemple, en augmentant sa dette de manière excessive, un État pourrait se trouver en défaut de paiement (il est trop endetté pour qu’on lui prête de l’argent), faisant peser un risque sur la stabilité financière et bancaire de l’ensemble de la zone euro.
A l’inverse, un état qui a des excédents financiers/commerciaux substantiels devrait les utiliser à la relance des économies voisines car nous sommes dans des économies interdépendantes et nous commerçons beaucoup entre nous. C’est le débat récurrent que nous avons avec l’Allemagne en France sur ce sujet. Nous revendiquons depuis les accords de Maastricht une politique budgétaire commune (et un bugdet européen plus significatif qu’un 1% du PIB des 28). C’est particulièrement crucial pour les 19 pays de la zone euro, qui n’ont pas tous des économies convergentes.
2 587 milliards de litres d’eau économisés. Un exemple concret : Les chasses d’eau. Ne riez pas, c’est très sérieux ! En 2013, pour économiser l’eau, la Commission propose de mettre en place une nouvelle norme pour limiter la contenance des chasses d’eau à 5 litres maximum, celle des urinoirs à 1 litre. Réactions violentes, notamment des Britanniques, qui utilisent en grand nombre des… Lire l’article
« Dans un monde avec des géants comme la Chine, la Russie ou les Etats Unis, nous ne pouvons survivre que si nous sommes unis. »
L’Empire Chinois, devenu deuxième puissance économique mondiale, cherche à étendre son hégémonie.
Profitant de désaccords entre les états membres européens, il cherche à s’infiltrer en rencontrant séparément certains états afin de profiter de leur fragilité.
C’est ainsi que le Président Xi Jinping a entrepris une mini-tournée en Europe du 23 au 26 mars, en Italie, à Monaco, puis en France. Il a remporté un beau succès diplomatique en signant samedi 23 mars un protocole d’accord avec le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, sans concertation avec l’union européenne, pour le chantier des « nouvelles routes de la soie ». Ce chantier gigantesque, lancé en 2013, consiste à construire des infrastructures terrestres et maritimes entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe. La Croatie, la République Tchèque, la Hongrie, la Grèce et le Portugal ont déjà signé ce protocole d’accord.
Les accords signés à Rome le 23 mars ont réveillé une partie des dirigeants européens qui voient à travers les offres chinoises le risque que l’Europe se divise encore plus et que les états traversés par cette « route de la soie » soient en état de vassalité.
Bruxelles est de plus en plus préoccupé par le fait que des infrastructures importantes comme les réseaux d’électricité, les lignes ferroviaires à grande vitesse ou les ports (le port du Pirée en Grèce) ne soient plus des entreprises européennes mais chinoises.
Désirant inscrire la relation franco-chinoise dans un cadre européen le Président Emmanuel Macron a convié, Xi Jinping, la chancelière allemande Angéla Merkel, le président de la Commission européenne Jean Claude Junker à une réunion mardi 25 mars 2019 à Paris. Certes, cette rencontre s’est soldée par quelques succès commerciaux pour l’Europe. La Chine achète 300 avions Airbus et signe des accords concernant l’agro-alimentaire, l’énergie et la culture. Mais cela ne change rien au problème de fond.
Afin de devenir la première puissance mondiale, la chine impose ses technologies, ses innovations, et ses normes au reste du monde. Une approche commune au sein de l’Union Européenne s’impose, par exemple pour la téléphonie mobile de 5ème génération (5 G) du fait des risques représentés par le géant chinois des télécoms : Huaweï.
La mondialisation peut être à l’origine de délocalisations d’entreprises vers des zones où la main-d’œuvre est moins chère. Très médiatisées, les délocalisations n’ont cependant eu qu’un effet limité sur l’emploi en France. Une étude de l’INSEE évalue à 6600 par an en moyenne le nombre d’emplois délocalisés (évaluation réalisée entre 2009 et 2011), soit 0,3 % de l’emploi salarié. Néanmoins, chaque délocalisation peut conduire à des drames sociaux.
Pour atténuer ces effets, l’Union européenne a créé un fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) qui soutient les travailleurs confrontés à des licenciements dans des secteurs particulièrement exposés aux changements structurels de l’économie mondiale.
Depuis son lancement en 2006, ce dispositif a accompagné 130 000 salariés en Europe dont 15 000 en France, qui est la première bénéficiaire de ce fonds.
En France le chômage, bien qu’en baisse, est encore très haut, beaucoup plus que dans d’autres pays de l’Union ; c’est en partie dû à l’absence, par rapport à nos voisins, de productions haut de gamme dans certains secteurs.
Cependant, le marché unique européen est bénéfique à nos entreprises (on comptabilise plus de 3 millions d’emplois français induits par le marché unique européen).
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