Associations, L’Europe a besoin de vous.

Les associations sont des acteurs privilégiés dans l’espace citoyen. Le renouvellement du Parlement européen le 26 mai prochain constitue un enjeu important pour l’avenir de l’Union Européenne. Le Mouvement européen invite les associations à participer au débat, à le relayer auprès de leurs administrateurs, leurs adhérents, leurs usagers…

Le 26 mai prochain, nous élirons 79 représentants de la France au Parlement européen. Les enquêtes publiées ces derniers jours prévoient un niveau d’abstention important.
Voter c’est renforcer la légitimité du Parlement au sein de l’Union Européenne. Le Parlement européen joue à l’échelle de l’Europe un rôle similaire à celui de l’Assemblée Nationale. Il contrôle le travail de la Commission européenne et vote les lois.

Ne pas voter c’est:

– Renforcer le camp des eurosceptiques qui traditionnellement mobilise davantage ses électeurs. En 2014 les élus issus du Front National représentaient 32 % des députés français alors qu’ils avaient obtenus 25 % des voix.
– Diminuer le poids de la France au sein du Parlement. Moins nombreux, les “euro-optimistes” peinent à faire entendre la voix de la France au sein de leurs groupes respectifs.

L’Europe ne porte pas tous les maux de la Terre:

L’Europe a mauvaise presse auprès de nombreuses associations, souvent à tort. Il en est ainsi, par exemple, de la “Directive services”, qui interdirait l’octroi de subventions aux associations et ferait la part belle aux entreprises. C’est typiquement une erreur d’appréciation liée à l’Etat français.
En effet, l’Union Européenne en publiant cette directive a demandé à chaque pays membre de déterminer le périmètre définissant le champ des activités d’intérêt général au sein duquel cette directive ne s’appliquerait pas.
Certains pays ont défini un large secteur comme par exemple l’ensemble du champ éducatif, pas seulement celui de l’école. La France n’a pas fait ce travail, ou à minima, offrant des pans entiers de la vie associative au champ de la concurrence.
Nous pourrions multiplier les exemples de ce type. Souvent en France quand les choses vont bien c’est grâce aux autorités nationales et quand cela va mal, c’est la faute à l’Europe. Ainsi qui sait que le service civique est pour une large part financé par l’Union Européenne.
Certes,  il reste de larges chantiers à conduire, beaucoup d’imperfections à régler… C’est tout l’enjeu de l’élection du 26 mai.

L’Europe riche de sa diversité:

Dans de nombreux pays la vie associative est porteuse d’une histoire, d’expériences, d’une reconnaissance qui pourraient profiter aux associations françaises.
Le Mouvement européen est attaché à la construction d’un espace commun qui permette aux pays de L’Union Européenne de peser et d’exister face aux puissances comme les USA, la Chine, la Russie…

Sans prendre parti pour une liste particulière, le Mouvement européen se mobilise pour inviter les citoyens à aller voter le 26 mai. Dans cette perspective
– nous renforçons notre présence sur les réseaux sociaux
– nous irons sur les marchés de Seine-Maritime pour rencontrer les électeurs
– nous participerons à plusieurs réunions publiques
– nous serons présents sur les média dans les semaines à venir.

Relayez les messages:

Les liens  que  nous vous présentons ci-dessous sont à votre disposition. N’hésitez pas à les relayer dans vos réseaux.

Nous sommes aussi à votre disposition pour développer avec vous de nouvelles initiatives. N”hésitez pas à nous contacter.
par mail: redaction@mouvement-europeen76.eu
par téléphone: 06 80 11 90 89

 

La Chine : une menace pour l’Europe ?

Au loin l’une des routes de la soie

« Dans un monde avec des géants comme la Chine, la Russie ou les Etats Unis, nous ne pouvons survivre que si nous sommes unis. »

L’Empire Chinois, devenu deuxième puissance économique mondiale, cherche à étendre son hégémonie.

Profitant de désaccords entre les états membres européens, il cherche à s’infiltrer en rencontrant séparément certains états afin de profiter de leur fragilité.

C’est ainsi que le Président Xi Jinping a entrepris une mini-tournée en Europe du 23 au 26 mars, en Italie, à Monaco, puis en France. Il a remporté un beau succès diplomatique en signant samedi 23 mars un   protocole d’accord avec le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, sans concertation avec l’union européenne, pour le chantier des « nouvelles routes de la soie ». Ce chantier gigantesque, lancé en 2013, consiste à construire des infrastructures terrestres et maritimes entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe. La Croatie, la République Tchèque, la Hongrie, la Grèce et le Portugal ont déjà signé ce protocole d’accord.

Les accords signés à Rome le 23 mars ont réveillé une partie des dirigeants européens qui voient à travers les offres chinoises le risque que  l’Europe se divise encore plus et que les états traversés par cette « route de la soie » soient en état de vassalité.

Bruxelles est de plus en plus préoccupé par le fait que des infrastructures importantes comme les réseaux d’électricité, les lignes ferroviaires à grande vitesse ou les ports (le port du Pirée en Grèce)  ne soient plus des entreprises européennes mais chinoises.

Désirant inscrire la relation franco-chinoise dans un cadre européen le Président Emmanuel Macron a convié, Xi Jinping, la chancelière allemande Angéla Merkel, le président de la Commission européenne Jean Claude Junker à une réunion mardi 25 mars 2019 à Paris. Certes, cette rencontre s’est soldée par quelques succès commerciaux pour l’Europe. La Chine achète 300 avions Airbus et signe des accords concernant l’agro-alimentaire, l’énergie et la culture.  Mais cela ne change rien au problème de fond.

Afin de  devenir la première puissance mondiale, la chine impose ses technologies, ses innovations, et ses normes au reste du monde. Une approche commune au sein de l’Union Européenne s’impose, par exemple pour la téléphonie mobile de 5ème génération (5 G) du fait des risques représentés par le géant chinois des télécoms : Huaweï.

Sophie Boucher

Pierre Bourguignon, un militant européen

Samedi 6 avril plusieurs centaines de personnes  se sont réunies à l’Eglise de l’Assomption de Sotteville lès Rouen pour rendre un dernier hommage à Pierre Bourguignon,  ancien Maire et Député.  Sa famille,  ses amis, ses compagnons  d’engagement politique et philosophique  ont tour à tour témoigné de son action.
Plusieurs adhérents du Mouvement européen dont Bernard Deladerrière Président d’honneur et Philippe Thillay, ont participé à cette cérémonie.  Militant socialiste depuis longtemps,  laïc convaincu, apôtre d’une politique de la ville ouverte sur le monde, Pierre Bourguignon militant actif de la cause européenne, était aussi  membre de notre Mouvement. Nous nous souviendrons de lui.

Rouen, Capitale européenne de la Culture?

Rouen, Capitale européenne de la Culture? Le Mouvement européen de Seine-Maritime a été sollicité pour rejoindre l’association créée à l’initiative de la Métropole normande pour porter ce projet. L’association devrait être créée le 29 avril prochain lors de l’assemblée générale constitutive. Collectivités locales, entreprises, institutions, monde de la culture, de la recherche, de l’éducation, ainsi que citoyens en seront les adhérents et les administrateurs…

Martine Meheut, membre du Bureau national du Mouvement européen, Présidente de “Citoyennes d’Europe”, interviendra le 30 avril prochain au “Théâtre des deux rives” lors d’une rencontre organisée sur ce thème.