En 2022 la France est devenue le 1er pays d’envoi en Erasmus+, non seulement dans l’enseignement supérieur – rang qu’elle occupait déjà – , mais aussi dans les secteurs de l’enseignement scolaire et de la voie professionnelle.
Mobilités financées en 2022
France: 136 135
Allemagne: 110 025
Espagne: 98 452
Italie: 86 340
Pologne: 61 682 Continuer la lecture de La France devient le 1er pays d’envoi en Erasmus+ et inscrit aussi les mobilités vers la transition écologique
Auteur/autrice : Jean-Marc Delagneau
Conférence de l’Ambassadeur de Suède à Rouen le jeudi 24 novembre à 17h
Son Excellence Håkan Åkesson, Ambassadeur de Suède en France, sera à Rouen le jeudi 24 novembre 2022, à l’invitation du Mouvement Européen de Seine-Maritime en partenariat avec la Ville de Rouen.
Confirmez votre participation : https://mouvement-europeen76.eu/suede-inscription/
LA SUEDE EN EUROPE :
La présidence du Conseil de l’Union européenne en janvier 2023. Guerre en Ukraine, quel positionnement de la Suède? La Suède acteur privilégié en Afrique? France-Suède quelles relations partenariales ? La Normandie un lien privilégié? Continuer la lecture de Conférence de l’Ambassadeur de Suède à Rouen le jeudi 24 novembre à 17h
Conférence de l’Ambassadeur de la République Tchèque
Lundi 20 juin 17h30Salle du conseil Municipal de Rouen
https://bit.ly/20-06-conference-ambassadeur
LA REPUBLIQUE TCHEQUE EN EUROPE, SES RELATIONS AVEC LA FRANCE ET ROUEN
Son Excellence, Michal Fleischmann, Ambassadeur de la République Tchèque en France, sera à Rouen le lundi 20 juin 2022, à l’invitation du Mouvement Européen de Seine-Maritime en partenariat avec la Ville de Rouen. Continuer la lecture de Conférence de l’Ambassadeur de la République Tchèque
Compte rendu de la visioconférence avec M. Rok Zagorski, premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie
C’est avec un très grand intérêt que 36 participants ont suivi le jeudi 25 novembre la visioconférence avec Monsieur ROk Zagorski, premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie à Paris. Cette visioconférence était animée par Jean-Marc Delagneau, vice-président du Mouvement Européen de Seine-Maritime.
Pour voir la visioconférence, aller à la fin de l’article
La Slovénie a pris la Présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne pour la deuxième fois, du 1er juillet au 31 décembre 2021. Cette Présidence s’intercale entre celle du Portugal dont nous avions reçu l’Ambassadeur au printemps dernier et celle de la France à partir du 1er janvier 2022.
Un petit Etat jeune, indépendant depuis 1991
Monsieur Rok Zagorski a d’abord rappelé que la Slovénie était un état jeune, qui a accédé à l’indépendance en 1991 et adhéré à l’Union Européenne en 2004. Il est entré dans la zone Euro en 2007. Vu la taille de la Slovénie, le réseau d’ambassadeurs est faible: 45 seulement dans le monde, mais avec une représentation permanente à Bruxelles. La première expérience de la Présidence du Conseil de l’Union Européenne en 2008 fut donc assez difficile pour un jeune état alors inexpérimenté et confronté à des dossiers très difficiles. La simplification institutionnelle du Traité de Lisbonne en 2008 a distingué la Présidence permanente du Conseil Européen des chefs d’état sur 2 ans et la Présidence semestrielle du Conseil de l’Union Européenne. La Slovénie a pu ainsi se concentrer sur cette nouvelle présidence actuelle et bien la préparer en amont.
Les priorités de la Présidence Slovène
La Slovénie s’est fixée 4 priorités en concertation avec les deux autres membres précédents du trio qui s’achève, le Portugal et l’Allemagne , ainsi qu’avec la France qui sera le premier membre du trio suivant. Ces 4 priorités sont:
- améliorer la résilience sanitaire de l’Union en temps de Covid, ainsi que les résiliences énergétique et alimentaire rendues nécessaires la crise climatique;
- préparer la Conférence sur l’avenir de l’Europe dont les conclusions sont prévues en mai 2022;
- renforcer l’état de droit en Europe, en tant que valeur européenne commune, en respectant les traditions et systèmes constitutionnels nationaux;
- renforcer au niveau sécurité les relations transatlantiques de l’Union Européenne, avec les Etats-Unis et l’OTAN, pour qu’elle soit capable aussi d’assurer la sécurité et la stabilité de son voisinage, notamment dans les Balkans occidentaux.
Les questions des participants
Suivent alors les questions des participants, elles portent principalement sur la politique migratoire de la Slovénie, sur ses relations avec la Croatie et la Bosnie Herzégovine (un article de presse avait évoqué au printemps dernier la volonté officieuse du président slovène d’aboutir à son démantèlement), la perception de l’Union Européenne par la population slovène, les relations de la Slovénie avec la France et la place de la langue française dans son système éducatif.
-
Question sur la politique migratoire
Monsieur Rok Zagorski souligne que la Slovénie avait été traumatisée par l’afflux de migrants dans les Balkans en 2015. L’Allemagne accueille certes, mais sous traite avec la Turquie la maîtrise des flux. Comme la Slovénie appartient à l’espace Schengen, sa frontière fait barrage aux flux venant de Croatie, qui n’appartient pas à cet espace, ce qui constitue un problème complexe à résoudre.
-
Question sur la situation dans les Balkans occidentaux
En ce qui concerne la Bosnie Herzégovine, fédération de trois entités, croate, serbe et bosniaque, l’évolution du statu quo actuel ne peut être que lent, car on se souvient du traumatisme de la guerre occasionnée par le démantèlement de la Yougoslavie, de l’intervention de l’OTAN pour geler le conflit en 1995. L’Union Européenne devrait s’intéresser de plus près à ces questions qui constituent une menace pour la paix. La Slovénie attend aussi de l’Union Européenne la fixation d’un calendrier d’intégration pour la Serbie, la Bosnie et le Monténégro qui aurait surement un effet pacificateur et couperait court aux manoeuvres de grandes puissances hostiles à l’U.E. Elle reconnaît cependant qu’un plan d’investissement important de 30 milliards d’Euros a été lancé par l’U.E. pour la connectivité, la logistique et les infrastructures dans la région des Balkans occidentaux.
-
Questions sur la perception de l’union Européenne, les relations avec la France et l’enseignement de la langue française
La population slovène est très pro-européenne et elle s’est d’ailleurs exprimée à chaque fois positivement par référendum, pour rejoindre l’Union Européenne puis pour entrer dans la zone Euro. Les relations avec la France sont très bonnes, les réunions pour la préparation de la présidence française l’ont montré, et la langue française est enseignée en Slovénie. Les participants ont d’ailleurs pu le constater au travers du maniement de notre langue par Monsieur Rok Zagorski que le Mouvement Européen de Seine-Maritime remercie pour son intervention dans cette période très chargée.
Allemagne: accord de gouvernement, Chancelier Olaf Scholz, installation du nouveau gouvernement fédéral
Le contrat de coalition gouvernementale entre les trois partis (SPD, Verts et FDP) formant la coalition “feu tricolore”(Ampel), a enfin été conclu le mardi 23 novembre au soir. La présentation à la presse par les responsables des partis et les négociateurs a eu lieu le lendemain.
Un contrat de gouvernement ambitieux et audacieux
Le titre même de ce contrat, “Oser plus de progrès!” et son sous-titre “Alliance pour la liberté, la justice et le développement durable” sont assez éloquents.
Cet épais contrat de 177 pages énumère les différents domaines de la politique fédérale où le gouvernement de coalition devra impulser des mutations profondes dans le pays. Les plus emblématiques sont la transition énergétique, la mise à niveau des infrastructures et des réseaux numériques et l’innovation technologique, pour affronter les nouveaux défis du 21e siècle. Mais la lutte contre la pandémie occupe la première place avant la transition écologique.
Un chapitre très important concerne aussi l’Union Européenne: la nouvelle coalition souhaite appuyer une véritable stratégie européenne à la fois pour renforcer la cohésion de l’Union dans le cadre d’une approche fédérale et lui conférer plus de force dans les enjeux mondiaux à venir. Un nombre important des réformes et impulsions souhaitées au niveau de l’Allemagne sont évoquées également au niveau européen.
Des mesures sont prévues pour maintenir, voire même améliorer, le bouclier de protection sociale des citoyens, nécessaire à l’acceptabilité de des mutations prévues. Elles ont été portées par le SPD et les Verts. Mais elle s’inscrivent aussi dans le respect du principe d’économie de marché sociale (soziale Marktwirtschaft) qui prévaut en République Fédérale d’Allemagne depuis 1949. Ceci explique que le parti libéral FDP, tout en ne reniant pas ses principes de liberté du marché et de l’entreprenariat, ait signé avec les sociaux démocrates du SPD et les Verts cet accord de gouvernement.
Ces mesures sociales concernent l’augmentation du salaire minimum, l’assainissement du marché du logement, où les loyers sont trop élevés, et la garantie du niveau des retraites, à la fois pour les retraités actuels comme pour les futurs retraités .
Un temps d’élaboration de cet accord nécessaire, mais trop long?
Un tel accord de gouvernement est certes nécessaire pour la stabilité de la coalition entre plusieurs partis aux objectifs politiques parfois très différents, voire opposés. Il se doit de concerner le plus grand nombre de domaines où des décisions communes devront être prises pour éviter des conflits internes. Il est aussi un modèle de compromis positif entre des formations politiques différentes dans un esprit commun d’action et de service de l’intérêt du pays. Arriver à un tel compromis nécessite du temps. Mais l’élaboration de ce contrat durant presque deux mois (l’élection du Bundestag a eu lieu le 26 septembre) a aussi handicapé dans un premier temps le futur chancelier et son équipe face à la remontée fulgurante de la pandémie.
La coalition “feu tricolore” rattrapée par la nouvelle montée de la pandémie
Le non renouvellement du plan d’urgence sanitaire fédéral précédent par la nouvelle majorité parlementaire et le vote d’une nouvelle loi confiant l’essentiel des mesures aux Länder avec l’aval des responsables de la future coalition furent critiqués par la Chancelière Angela Merkel, lorsqu’elle gérait encore les affaires courantes avec son gouvernement. Certains observateurs y ont vu l’orientation très libérale du FDP qui avait été très critique à propos des mesures antérieures de confinement et de fermetures de commerces. Elles lui paraissaient incompatibles avec les libertés individuelles garanties par la constitution fédérale. Le SPD et les Verts auraient alors cédé pour ne pas compromettre la réussite de la coalition gouvernementale.
La situation de la pandémie devenant rapidement dramatique dans certains Länder, avec la saturation des services de réanimation et des transferts de patients rendus obligatoires, les partis de la coalition ne pouvaient plus en rester seulement à leur première option. Très pragmatique, le futur chancelier a alors déclaré ne pas avoir de ligne rouge en la matière. Il se réserve avec son futur gouvernement toute latitude pour adapter les objectifs de la coalition en fonction de la gravité de la situation sanitaire. Cela signifie qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires au niveau fédéral, y compris un confinement éventuel et la fermeture des lieux à risques.
Election du Chancelier Olaf Scholz et nomination des ministres le 8 décembre
Le contrat de gouvernement a été validé successivement par les adhérents des trois partis, puis enfin ratifié par les leaders de la future coalition gouvernementale le mardi 7 décembre. Le Chancelier Olaf Scholz (SPD) a été élu par le Bundestag dès le lendemain, le mercredi 8 décembre. Il a obtenu 395 voix pour, 303 contre, 6 abstentions et 3 bulletins nuls. La coalition disposait théoriquement de 416 voix. Le Bundestag se compose de 736 députés. Certains étaient absents, car malades.
Après sa nomination dans la foulée par le Président Fédéral Frank-Walter Steinmeier et sa prestation de serment au Bundestag, Olaf Scholz a succédé le jour même à Angela Merkel. Les nouveaux ministres qu’il a proposés au Président Fédéral pour leur nomination prêtèrent ensuite serment au Bundestag. Ils prirent leurs fonctions immédiatement lors de passations de pouvoirs dans leurs ministères.
Liste des ministres
Pour les leaders des deux autres partis de la coalition:
vu la direction bicéphale des Verts,
Robert Habeck (Verts) devient Vice-Chancelier, ministre de l’économie et de la protection du climat, et Annalena Baerbock (Verts) ministre des affaires étrangères
Christian Lindner (FDP) devient ministre des finances.
Le SPD obtient 7 ministères: le travail et les affaires sociales, l’intérieur, la santé, la défense, la coopération économique et l’aide au développement, le bâtiment et le logement, ainsi que celui de la direction de la chancellerie.
Les Verts obtiennent également 3 ministères en plus des deux premiers: l’alimentation et l’agriculture, l’environnement, ainsi que la famille et les femmes.
Le FDP obtient également 3 ministères en plus du premier: la justice, l’éducation ainsi que les transports et le digital.
Le nouveau gouvernement montre aussi un souci de parité (8 femmes et 8 hommes, si l’on excepte le Chancelier en tant que 9e homme) et de respect des suffrages obtenus par chaque parti de la coalition lors de l’élection du Bundestag. Il tient compte aussi des souhaits manifestés par l’opinion publique, comme pour le choix du médecin Karl Lauterbach (SPD) à la santé, très populaire à la suite de ses nombreuses interventions dans les médias à propos de la crise sanitaire. Il affiche aussi pour la première fois un souci de représentation de la diversité issue de l’immigration, comme pour le choix du ministre de l’alimentation et de l’agriculture, Cem Özdemir (Verts).
Une continuité du binôme européen franco-allemand?
Le Chancelier Olaf Scholz a effectué son premier déplacement à l’étranger en France, le vendredi 10 décembre, où il sera reçu par le Président Emmanuel Macron. Cette visite n’est pas simplement rituelle dans le cadre de la réaffirmation des liens d’amitié et de coopération entre nos deux pays, depuis les traités de l’Elysée et d’Aix-la- Chapelle.
Elle est destinée aussi à indiquer que le nouveau gouvernement allemand continuera à oeuvrer en commun avec la France dans la construction européenne. La coalition ” feu tricolore” a inscrit dans son programme le renforcement de la stratégie européenne, du poids de l’Union Européenne. Elle partage donc cet objectif avec la France.
Les liens noués entre Olaf Scholz et Bruno Le Maire – qui maîtrise parfaitement la langue allemande – lors de leurs nombreuses réunions de ministres respectifs des finances et de l’économie ne sont certainement pas étrangers à la qualité des relations. Elles ouvrent même potentiellement de nouvelles perspectives, même si une certaine continuité de la politique menée par Angela Merkel sera aussi probablement une des caractéristiques du nouveau tandem.
Visioconférence avec Monsieur Rok Zagorski, premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie en France, le 25 novembre à 16 heures
La Slovénie préside actuellement le Conseil de l’Union Européenne
Comme traditionnellement depuis de nombreuses années, le Mouvement Européen de Seine-Maritime invite l’ambassade du pays président le Conseil de l’Union Européenne.
La Slovénie préside le Conseil de l’Union Européenne depuis le 1er juillet jusqu’au 31 décembre de cette année. Elle avait déjà présidé ce conseil du 1er janvier au 30 juin 2008.
Inscription sur: https://bit.ly/ME76-accueil-Slovenie
Visioconférence avec le premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie
Initialement, Son Excellence Madame l’Ambassadrice Metka Ipavic devait personnellement intervenir en visioconférence. Les nombreuses activités dans la période, dont la visite de membres de son gouvernement à Paris, l’ont contrainte à déléguer cette mission au premier ministre plénipotentiaire, Monsieur Rok Zagorski le jeudi 25 novembre à 16 heures.
De nombreux sujets seront à l’ordre du jour, car les priorités spécifiques choisies par la Slovénie doivent s’articuler entre celles choisies par le pays précédent, c’est à dire le Portugal, et celles déjà esquissées par le pays successeur, cette fois la France.
Il faut ajouter des interrogations liées aux positions de la Slovénie, proches de celles de la Pologne et de la Hongrie. Elles concernent, par exemple, le conditionnement de l’attribution des fonds européens au respect de l’Etat de droit et au contrôle de la Cour de Justice Européenne.
La République de Slovénie
La République de Slovénie a une superficie totale de 20 273 km2 et une population de 2 102 678 habitants (2020) avec une densité de 104 habitants/km2. Sa capitale et plus grande ville est Ljubljana avec 286 745 habitants (2020).
Ancienne membre de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, la République de Slovénie (Slovenija) est une république parlementaire dont la constitution a été adoptée le 23 décembre 1991, suite à la proclamation de son indépendance le 25 juin 1991. La République de Slovénie est entrée dans l’Union Européenne et l’OTAN en 2004. Le pays a été ensuite le premier ancien pays communiste à intégrer la zone Euro en 2007. Toutes ces décisions, comme également l’indépendance du pays, ont fait l’objet de référendums préalables.
Les institutions slovènes
Deux chambres composent le parlement slovène : l’Assemblée nationale compte 90 députés élus pour quatre ans, et le Conseil national comprend 40 membres élus pour cinq ans. Le président de la république a surtout un rôle d’autorité morale du pays, à l’image d’autres démocraties parlementaires, l’Allemagne ou l’Autriche, par exemple. Le premier ministre, appelé président du gouvernement et élu par la majorité parlementaire issue des élections législatives, dirige la politique du pays.
Borut Pahor, du parti social-démocrate, est élu président de la République en 2012 avec 67,44 % des voix. Il est réélu en 2017 malgré un taux d’abstention record.
Depuis février 2020, le premier ministre conservateur Janez Janša est à la tête d’un gouvernement de coalition de centre droit.
Les prochaines élections, présidentielle et législatives, auront lieu en 2022.
Inscription sur: https://bit.ly/ME76-accueil-Slovenie
Liens sur la présidence slovène du Conseil de l’U.E.
- site officiel de la présidence slovène:
https://slovenian-presidency.consilium.europa.eu/fr/
- site du parlement européen:
https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20210708IPR08017/la-presidence-slovene-presente-ses-priorites-aux-commissions-parlementaire
Liens sur la Slovénie:
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/slovenie/presentation-de-la-slovenie/
https://www.touteleurope.eu/pays/slovenie/
https://www.slovenia.info/fr
Présentation le 15 octobre des ambitions de la Région Normandie pour les ports normands: des convergences avec les réflexions de notre séminaire consacré à l’axe Seine au printemps dernier.
Le Président de la Région Normandie, Hervé Morin, a présenté le 15 octobre les ambitions de la Région pour les ports normands de 2021 à 2025. De nombreuses propositions rejoignent les réflexions résultant du webinaire organisé par le Mouvement Européen de Seine-Maritime au printemps dernier sur l’axe Seine.
Ainsi, d’entrée de jeu, le document de la Région Normandie regrette que la Région ne soit pas véritablement associée par l’Etat à la gouvernance des ports, en particulier au sein du groupe Haropa (Le Havre, Rouen, Paris). La Région souhaite que l’on s’inspire du modèle des ports hanséatiques avec une gouvernance partagée entre la collectivité régionale et les acteurs économiques.
Pour information, cette bonne pratique hanséatique ne se limite pas à une simple transfert du pouvoir décisionnel de l’Etat central à celui de l’Etat régional dans une optique ici très “franco-française”. Elle implique bien au-delà toutes les collectivités territoriales concernées avec l’ensemble des acteurs de terrain dans leur diversité. Lors de notre séminaire nous avons montré, avec les exemples de développement urbain, économique et portuaire concerté à Hambourg et Hanovre, cette efficacité dans le cadre du système fédéral.
Les Etats régionaux allemands (Länder) décident en concertation avec les collectivités territoriales concernées directement, de type métropoles et circonscriptions administratives territoriales du “Land” (“Kreise”), et l’ensemble des autres acteurs locaux, y compris associatifs. Le futur chancelier allemand, Olaf Scholz, l’a très bien montré quand il était à la fois maire de la ville et ministre-président du “Land” de Hambourg. Celui-ci est dénommé “Stadtstaat” (état-ville), comme ceux de Berlin et Brême.
Note: Les métropoles allemandes sont dénommées “Region” comme, par exemple, “Region Hannover” et ne sont pas à confondre avec la région française qui correspond au “Land”. Les “Kreise” jouent un rôle en partie comparable à celui de nos départements, mais à une échelle plus petite. Leur rôle administratif est visible sur les plaques d’immatriculation des véhicules délivrées en Allemagne par le “Kreis”. Celles-ci comportent en général les premières lettres de la ville chef-lieu du “Kreis”.
Démission du Chancelier autrichien Sebastian Kurz
Mis en difficulté suite à une série de perquisitions opérées au siège de son parti conservateur, le “parti populaire autrichien” – Österreichische Volkspartei (ÖVP), le chancelier Sebastian Kurz a remis sa démission au Président Fédéral Alexander Van den Bellen (membre des Verts). Celui-ci a nommé le 11 octobre pour le remplacer le Ministre fédéral des affaires étrangères, Alexander Schallenberg, sur proposition du parti majoritaire ÖVP.
L’affaire judiciaire en cours est menée par le parquet économique et anti-corruption de Vienne. Elle repose sur des soupçons de manipulations de sondages et de publications favorables dans des médias en échange du paiement d’annonces publicitaires sur fonds publics. Mais elle n’a pas entamé la popularité de Sebastian Kurz dans l’opinion.
Sebastian Kurz est considéré comme le jeune prodige de la politique autrichienne qui a su redresser le parti conservateur. Son accession a été fulgurante en 2017 à la tête du parti et à la Chancellerie. Il a d’abord dirigé le gouvernement autrichien de 2017 à 2019, en coalition avec l’extrême droite populiste du parti FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs – “parti libéral autrichien”). Cette coalition a été dissoute suite à un scandale politique causé par le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, alors à la tête du FPÖ. Après la dissolution de cette coalition, Sebastian Kurz a dirigé un gouvernement de coalition avec les Verts de 2020 à 2021.
Sebastian Kurz reste à la tête de son parti et a repris désormais son siège au parlement où il dirige le groupe parlementaire de son parti. Un certain nombre d’autrichiens espèrent qu’il va redevenir chancelier dans un avenir proche.
http://https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-sebastian-kurz-va-continuer-tirer-les-ficelles-en-autriche
Élections allemandes pour le renouvellement du Bundestag le 26 septembre : encore une grande incertitude sur la succession d’Angela Merkel
La campagne actuelle pour les élections législatives fédérales en Allemagne du 26 septembre est scrutée avec une attention particulière, dans la mesure où une grande incertitude règne actuellement sur le choix définitif qu’effectueront les députés élus pour la succession de la Chancelière Angela Merkel qui ne se représente pas. Continuer la lecture de Élections allemandes pour le renouvellement du Bundestag le 26 septembre : encore une grande incertitude sur la succession d’Angela Merkel
Les friches industrielles et portuaires, le rebond en Europe : l’exemple allemand
Dans le cadre de notre séminaire, l’Europe le long de la Seine, consacré à la reconversion des friches industrielles et portuaires, nous avons retenu pour un éclairage européen les réalisations de trois métropoles allemandes partenaires de nos deux métropoles en Seine-Maritime. Le partenariat est matérialisé par les liens économiques et les similitudes portuaires pour Hambourg (Le Havre et Rouen) et/ou par les liens des jumelages pour Hanovre (Rouen) et Magdebourg (Le Havre). Ces trois métropoles ont déterminé dans la réhabilitation de friches existantes à proximité de leurs centre-villes les potentiels de résilience, de développement économique et d’expansion urbaine leur permettant de répondre aux enjeux des décennies à venir. Continuer la lecture de Les friches industrielles et portuaires, le rebond en Europe : l’exemple allemand