L’Agence nationale de cohésion des territoires

Philippe Cichowlaz interviendra à Rouen le 28 février, à l’occasion du sommet européen sur les politiques de cohésion. Il anime le “pôle  politique de cohésion européenne” au sein de l’Agence Nationale de Cohésion territoriale ( ANTC).

Inscrivez-vous le 28 février à Rouen : https://bit.ly/PFUE-28-02

L’ANTC

Née de la fusion du Commissariat général à l’égalité des territoires et de l’Agence du numérique, l’ANCT est un nouveau partenaire pour les collectivités locales. Sa création marque une transformation profonde de l’action de l’État : une action désormais plus en lien avec les collectivités territoriales pour faire réussir leurs projets de territoires.

SES MISSIONS

L’Agence nationale de la cohésion des territoires assure d’abord un rôle de « fabrique à projets » pour permettre aux collectivités de mener à bien leurs projets.

Concrétiser les projets de territoire

L’Agence nationale de la cohésion des territoires facilite l’accès des collectivités locales aux ressources nécessaires pour concrétiser leurs projets : ingénierie technique et financière, partenariats, subventions…

S’adapter au plus près des besoins

L’Agence nationale de la cohésion des territoires prend en compte les différences entre les territoires et adapte son action à leurs besoins.

Faire face aux nouveaux défis

Transitions numérique, écologique, démographique…, l’Agence nationale de la cohésion des territoires développe des programmes d’appui innovants pour répondre, en lien avec les élus, aux nouveaux enjeux et renforcer la cohésion des territoires.

Télécharger la plaquette de présentation de l’agence: cliquez ici
Découvrez le programme du 28 février à Rouen: https://mouvement-europeen76.eu/28-fevrier-sommet-europeen-a-rouen/
Participez à la rencontre européenne  du 28 février à Rouen : https://bit.ly/PFUE-28-02

Mardi 15 Mars, inscrivez-vous.

Le Mardi 15 mars au Lycée agricole d’Yvetot.
L’Europe et les territoires ruraux
à l’heure de la transition climatique,
Inscrivez-vous (obligatoire)

Rhin-Danube, le dessous des cartes

Capitale européenne de la Culture en 2028. Ce projet porté par la ville de Rouen, la Métropole et de nombreux acteurs le long de l’axe Seine, mobilise aussi le Mouvement européen.
Dès l’année 2021, nous organisions un séminaire sur le devenir des friches industrielles en Europe et le long de la Seine. Ce fut l’occasion de souligner cette spécificité culturelle européenne. L’Europe, là où est née la civilisation industrielle. L’Europe, là où partout les territoires sont confrontés à la mutation de ces espaces. Les friches, là où s’invente pour une part, l’Europe de demain.
Ce séminaire fut aussi l’occasion de souligner une nouvelle fois, le lien vers le reste du monde que nous offrent les ports et tout particulièrement la nouvelle infrastructure Haropa.

Au moment, où du fait du réchauffement climatique, la route du Nord-est, propose un nouveau chemin vers la Chine, l’ouverture de la Normandie vers l’Afrique, l’Amérique du sud offre des perspectives intéressantes.
Idem avec le projet du Canal Seine-Nord dont les travaux ont commencé. L’occasion, pour connecter l’axe Seine au vaste réseau constitué par la Meuse, l’Escaut, le Rhin et l’Elbe plus au nord. Quelle inscription de la Normandie, de la Seine-Maritime avec l’espace hanséatique, héritage de “l’ancienne ligue hanséatique“, mais aussi nouveau terminal de la Route de la soie ouverte par la Chine ?
C’est aussi cela travailler le projet “Capitale européenne de la Culture”. Comment notre région notre département, ses acteurs économiques, sociaux, culturels, ses citoyens participent à la construction d’un nouvel espace européen fort de son identité, mais connecté au Monde?
Dans un récent épisode de la formidable émission “le dessous des cartes”, Arte a souligné l’enjeu que sont les fleuves en Europe.
Regardez la vidéo ci-dessous.


Source: Le dessous des Cartes Arte

Compte rendu de la visioconférence avec M. Rok Zagorski, premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie

C’est avec un très grand intérêt que 36 participants ont suivi le jeudi 25 novembre la visioconférence avec Monsieur ROk Zagorski, premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie à Paris. Cette visioconférence était animée par Jean-Marc Delagneau, vice-président du Mouvement Européen de Seine-Maritime.

Pour voir la visioconférence, aller à la fin de l’article

La Slovénie a pris la Présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne pour la deuxième fois, du 1er juillet au 31 décembre 2021. Cette Présidence s’intercale entre celle du Portugal dont nous avions reçu l’Ambassadeur au printemps dernier et celle de la France à partir du 1er janvier 2022.

Un petit Etat jeune, indépendant depuis 1991

Monsieur Rok Zagorski a d’abord rappelé que la Slovénie était un état jeune, qui a accédé à l’indépendance en 1991 et adhéré à l’Union Européenne en 2004.  Il est entré dans la zone Euro en 2007.  Vu la taille de la Slovénie, le réseau d’ambassadeurs est faible: 45 seulement dans le monde, mais avec une représentation permanente à Bruxelles. La première expérience de la Présidence du Conseil de l’Union Européenne en 2008 fut donc assez difficile pour un jeune état alors inexpérimenté et confronté à des dossiers très difficiles.  La simplification institutionnelle du Traité de Lisbonne en 2008 a distingué la Présidence permanente du Conseil Européen des chefs d’état sur 2 ans et la Présidence semestrielle du Conseil de l’Union Européenne. La Slovénie a pu ainsi se concentrer sur cette nouvelle présidence actuelle et bien la préparer en amont.

Les priorités de la Présidence Slovène

La Slovénie s’est fixée 4 priorités en concertation avec les deux autres  membres précédents du trio qui s’achève, le Portugal et l’Allemagne , ainsi qu’avec la France qui sera le premier membre du trio suivant. Ces 4 priorités sont:

  • améliorer la résilience sanitaire de l’Union en temps de Covid, ainsi que les résiliences énergétique et alimentaire rendues nécessaires la crise climatique;
  • préparer la Conférence sur l’avenir de l’Europe dont les conclusions sont prévues en mai 2022;
  • renforcer l’état de droit en Europe, en tant que valeur européenne commune, en respectant les traditions et systèmes constitutionnels nationaux;
  • renforcer au niveau sécurité les relations transatlantiques de l’Union Européenne, avec les Etats-Unis et l’OTAN, pour qu’elle soit capable aussi d’assurer la sécurité et la stabilité de son voisinage, notamment dans les Balkans occidentaux.

Les questions des participants

Suivent alors les questions des participants, elles portent principalement sur la politique migratoire de la Slovénie, sur ses relations avec la Croatie et la Bosnie Herzégovine (un article de presse avait évoqué au printemps dernier la volonté officieuse du président slovène d’aboutir à son démantèlement), la perception de l’Union Européenne par la population slovène, les relations de la Slovénie avec la France et la place de la langue française dans son système éducatif.

  • Question sur la politique migratoire

Monsieur Rok Zagorski souligne que la Slovénie avait été traumatisée par l’afflux de migrants dans les Balkans en 2015. L’Allemagne accueille certes, mais sous traite avec la Turquie la maîtrise des flux. Comme la Slovénie appartient à l’espace Schengen, sa frontière fait barrage aux flux venant de Croatie, qui n’appartient pas à cet espace, ce qui constitue un problème complexe à résoudre.

  • Question sur la situation dans les Balkans occidentaux

En ce qui concerne la Bosnie Herzégovine, fédération de trois entités, croate, serbe et bosniaque, l’évolution du statu quo actuel ne peut être que lent, car on se souvient du traumatisme de la guerre occasionnée par le démantèlement de la Yougoslavie, de l’intervention de l’OTAN pour geler le conflit en 1995. L’Union Européenne devrait s’intéresser de plus près à ces questions qui constituent une menace pour la paix. La Slovénie attend aussi de l’Union Européenne la fixation d’un calendrier d’intégration pour la Serbie, la Bosnie et le Monténégro qui aurait surement un effet pacificateur et couperait court aux manoeuvres de grandes puissances hostiles à l’U.E. Elle reconnaît cependant qu’un plan d’investissement important de 30 milliards d’Euros a été lancé par l’U.E. pour la connectivité, la logistique et les infrastructures dans la région des Balkans occidentaux.

  • Questions sur la perception de l’union Européenne, les relations avec la France et l’enseignement de la langue française 

La population slovène est très pro-européenne et elle s’est d’ailleurs exprimée à chaque fois positivement par référendum, pour rejoindre l’Union Européenne puis pour entrer dans la zone Euro.  Les relations avec la France sont très bonnes, les réunions pour la préparation de la présidence française l’ont montré, et la langue française est enseignée en Slovénie. Les participants ont d’ailleurs pu le constater au travers du maniement de notre langue par Monsieur Rok Zagorski que le Mouvement Européen de Seine-Maritime remercie pour son intervention dans cette période très chargée.

 

Allemagne: accord de gouvernement, Chancelier Olaf Scholz, installation du nouveau gouvernement fédéral

Le contrat de coalition gouvernementale entre les trois partis (SPD, Verts et FDP) formant la coalition “feu tricolore”(Ampel), a enfin été conclu le mardi 23 novembre au soir. La présentation à la presse par les responsables des partis et les négociateurs a eu lieu le lendemain.

Un contrat de gouvernement ambitieux et audacieux

Le titre même de ce contrat, “Oser plus de progrès!” et son sous-titre “Alliance pour la liberté, la justice et le développement durable” sont assez éloquents.

Cet épais contrat de 177 pages énumère les différents domaines de la politique fédérale où le gouvernement de coalition devra impulser des mutations profondes dans le pays.  Les plus emblématiques sont la transition énergétique, la mise à niveau des infrastructures et des réseaux numériques et l’innovation technologique, pour affronter les nouveaux défis du 21e siècle. Mais la lutte contre la pandémie occupe la première place avant la transition écologique.

Un chapitre très important concerne aussi l’Union Européenne:  la nouvelle coalition souhaite appuyer une véritable stratégie européenne à la fois pour renforcer la cohésion de l’Union dans le cadre d’une approche fédérale et lui conférer plus de force dans les enjeux mondiaux à venir. Un nombre important des réformes et impulsions souhaitées au niveau de l’Allemagne sont évoquées également au niveau européen.

Des mesures sont prévues pour maintenir, voire même améliorer, le bouclier de protection sociale des citoyens, nécessaire à l’acceptabilité de des mutations prévues. Elles ont été portées par le SPD et les Verts. Mais elle s’inscrivent aussi dans le respect du principe d’économie de marché sociale (soziale Marktwirtschaft) qui prévaut en République Fédérale d’Allemagne depuis 1949. Ceci explique que le parti libéral FDP, tout en ne reniant pas ses principes de liberté du marché et de l’entreprenariat, ait signé avec les sociaux démocrates du SPD et les Verts cet accord de gouvernement.

Ces mesures sociales concernent l’augmentation du salaire minimum, l’assainissement du marché du logement, où les loyers sont trop élevés, et la garantie du niveau des retraites, à la fois pour les retraités actuels comme pour les futurs retraités .

Un temps d’élaboration de cet accord nécessaire, mais trop long? 

Un tel accord de gouvernement est certes nécessaire pour la stabilité de la coalition entre plusieurs partis aux objectifs politiques parfois très différents, voire opposés. Il se doit de concerner le plus grand nombre de domaines où des décisions communes devront être prises pour  éviter des conflits internes. Il est aussi un modèle de compromis positif entre des formations politiques différentes dans un esprit commun d’action et de service de l’intérêt du pays. Arriver à un tel compromis nécessite du temps. Mais l’élaboration de ce contrat durant presque deux mois (l’élection du Bundestag a eu lieu le 26 septembre) a aussi handicapé dans un premier temps le futur chancelier et son équipe face à la remontée fulgurante de la pandémie.

La coalition “feu tricolore” rattrapée par la nouvelle montée de la pandémie

Le non renouvellement du plan d’urgence sanitaire fédéral précédent par la nouvelle majorité parlementaire et le vote d’une nouvelle loi confiant l’essentiel des mesures aux Länder avec l’aval des responsables de la future coalition furent critiqués par la Chancelière Angela Merkel, lorsqu’elle gérait encore les affaires courantes avec son gouvernement. Certains observateurs y ont vu l’orientation très libérale du FDP qui avait été très critique à propos des mesures antérieures de confinement et de fermetures de commerces. Elles lui paraissaient incompatibles avec les libertés individuelles garanties par la constitution fédérale. Le SPD et les Verts auraient alors cédé pour ne pas compromettre la réussite de la coalition gouvernementale.

La situation de la pandémie devenant rapidement  dramatique dans certains Länder, avec la saturation des services de réanimation et  des transferts de patients rendus obligatoires, les partis de la coalition ne pouvaient plus en rester seulement à leur première option. Très pragmatique, le futur chancelier a alors déclaré ne pas avoir de ligne rouge en la matière. Il se réserve avec son futur gouvernement toute latitude pour adapter les objectifs de la coalition en fonction de la gravité de la situation sanitaire. Cela signifie qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires au niveau fédéral, y compris un confinement éventuel et la fermeture des lieux à risques.

Election du Chancelier Olaf Scholz et nomination des ministres le 8 décembre

Le contrat de gouvernement a été validé successivement par les adhérents des trois partis, puis enfin ratifié par les leaders de la future coalition gouvernementale le mardi 7 décembre.  Le Chancelier Olaf Scholz (SPD) a été élu par le Bundestag dès le lendemain, le mercredi 8 décembre.  Il a obtenu 395 voix pour, 303 contre, 6 abstentions et 3 bulletins nuls. La coalition disposait théoriquement de 416 voix. Le Bundestag se compose de 736 députés. Certains étaient absents, car malades.

Après sa nomination dans la foulée par le Président Fédéral Frank-Walter Steinmeier et sa prestation de serment au Bundestag, Olaf Scholz a  succédé le jour même à Angela Merkel. Les nouveaux ministres qu’il a proposés au Président Fédéral pour leur nomination prêtèrent ensuite serment au Bundestag. Ils prirent leurs fonctions immédiatement lors de passations de pouvoirs dans leurs ministères.

Liste des ministres

Pour les leaders des deux autres partis de la coalition:

vu la direction bicéphale des Verts,

Robert Habeck (Verts) devient Vice-Chancelier, ministre de l’économie et de la protection du climat,  et Annalena Baerbock (Verts) ministre des affaires étrangères

Christian Lindner (FDP) devient ministre des finances. 

Le SPD obtient 7 ministères: le travail et les affaires sociales, l’intérieur, la santé, la défense, la coopération économique et l’aide au développement, le bâtiment et le logement, ainsi que celui de la direction de la chancellerie.

Les Verts obtiennent également 3 ministères en plus des deux premiers: l’alimentation et l’agriculture,  l’environnement, ainsi que la famille et les femmes.

Le FDP obtient également 3 ministères en plus du premier: la justice, l’éducation ainsi que les transports et le digital.

Le nouveau gouvernement montre aussi un souci de parité (8 femmes et 8 hommes, si l’on excepte le Chancelier en tant que 9e homme) et de respect des suffrages obtenus par chaque parti de la coalition lors de l’élection du Bundestag. Il tient compte aussi des souhaits manifestés par l’opinion publique, comme pour le choix du médecin Karl Lauterbach (SPD) à la santé, très populaire à la suite de ses nombreuses interventions dans les médias à propos de la crise sanitaire. Il affiche aussi pour la première fois un souci de représentation de la diversité issue de l’immigration, comme pour le choix du ministre de l’alimentation et de l’agriculture, Cem Özdemir (Verts).

Une continuité du binôme européen franco-allemand?

Le Chancelier Olaf Scholz a effectué son premier déplacement à l’étranger en France, le vendredi 10 décembre, où il sera reçu par le Président Emmanuel Macron. Cette visite n’est pas simplement rituelle dans le cadre de la réaffirmation des liens d’amitié et de coopération entre nos deux pays, depuis les traités de l’Elysée et d’Aix-la- Chapelle.

Elle est destinée aussi à indiquer que le nouveau gouvernement allemand continuera à oeuvrer en commun avec la France dans la construction européenne. La coalition ” feu tricolore” a  inscrit dans son programme le renforcement de la stratégie européenne, du poids de l’Union Européenne. Elle partage donc cet objectif avec la France.

Les liens noués entre Olaf Scholz et Bruno Le Maire – qui maîtrise parfaitement la langue allemande – lors de leurs nombreuses réunions de ministres respectifs des finances et de l’économie ne sont certainement pas étrangers à la qualité des relations. Elles ouvrent même potentiellement de nouvelles perspectives, même si une certaine continuité de la politique menée par Angela Merkel sera aussi probablement une des caractéristiques du nouveau tandem.

https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membres/allemagne-le-contrat-de-coalition-du-futur-gouvernement-devoile/

 

Visioconférence avec Monsieur Rok Zagorski, premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie en France, le 25 novembre à 16 heures

La Slovénie préside actuellement le Conseil de l’Union Européenne

Comme traditionnellement depuis de nombreuses années, le Mouvement Européen de Seine-Maritime invite l’ambassade du pays président le Conseil de l’Union Européenne.
La Slovénie préside le Conseil de l’Union Européenne depuis le 1er juillet jusqu’au 31 décembre de cette année. Elle avait déjà présidé ce conseil du 1er janvier au 30 juin 2008.

Inscription sur: https://bit.ly/ME76-accueil-Slovenie

Visioconférence avec le premier ministre plénipotentiaire de l’Ambassade de Slovénie

Initialement, Son Excellence Madame l’Ambassadrice Metka Ipavic devait personnellement intervenir en visioconférence. Les nombreuses activités dans la période, dont la visite de membres de son gouvernement à Paris, l’ont contrainte à déléguer cette mission au premier ministre plénipotentiaire, Monsieur Rok Zagorski le jeudi 25 novembre à 16 heures.

De nombreux sujets seront à l’ordre du jour, car  les priorités spécifiques choisies par la Slovénie doivent s’articuler entre celles choisies par le pays précédent, c’est à dire le Portugal, et celles déjà esquissées par le pays successeur, cette fois la France.

Il faut ajouter des interrogations liées aux positions de la Slovénie, proches de celles de la Pologne et de la Hongrie. Elles concernent, par exemple, le conditionnement de l’attribution des fonds européens au respect de l’Etat de droit et au contrôle de la Cour de Justice Européenne.

La République de Slovénie

La République de Slovénie a une superficie totale de 20 273 km2 et une population de 2 102 678 habitants (2020) avec une densité de 104 habitants/km2.  Sa capitale et plus grande ville est Ljubljana avec 286 745 habitants (2020).

Ancienne membre de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, la République de Slovénie (Slovenija) est une république parlementaire dont la constitution a été adoptée le 23 décembre 1991, suite à la proclamation de son indépendance le 25 juin 1991. La République de Slovénie est entrée dans l’Union Européenne et l’OTAN en 2004. Le pays a été ensuite le premier ancien pays communiste à intégrer la zone Euro en 2007. Toutes ces décisions, comme également l’indépendance du pays, ont fait l’objet de référendums préalables.

Les institutions slovènes

Deux chambres composent le parlement slovène : l’Assemblée nationale compte 90 députés élus pour quatre ans, et le Conseil national comprend 40 membres élus pour cinq ans. Le président de la république a surtout un rôle d’autorité morale du pays, à l’image d’autres démocraties parlementaires, l’Allemagne ou l’Autriche, par exemple. Le premier ministre, appelé président du gouvernement et élu par la majorité parlementaire issue des élections législatives, dirige la politique du pays.
Borut Pahor, du parti social-démocrate, est élu président de la République en 2012 avec 67,44 % des voix. Il est réélu en 2017 malgré un taux d’abstention record.
Depuis février 2020, le premier ministre conservateur Janez Janša est à la tête d’un gouvernement de coalition de centre droit.
Les prochaines élections, présidentielle et législatives, auront lieu en 2022.

Inscription sur: https://bit.ly/ME76-accueil-Slovenie

Liens sur la présidence slovène du Conseil de l’U.E.

Liens sur la Slovénie:
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/slovenie/presentation-de-la-slovenie/

https://www.touteleurope.eu/pays/slovenie/
https://www.slovenia.info/fr

 

Philippe Thillay sur Radio sensations

Il y a quelques jours Philippe Thillay, Président du Mouvement européen de Seine-Maritime était l’invité du “Mag“. Emission produite et diffusée par Radio Sensations, une Radio présente en Normandie  et notamment  sur Rouen.
Retrouvez ci-dessous en images cet entretien.

Université d’automne Mouvement Européen 2021

Par Aude Rémy
Les 8, 9 et 10 octobre derniers, s’est déroulée, à Vannes dans le Morbihan, l’Université d’automne Mouvement Européen, sur le thème « Une Europe innovante en région Bretagne ».

EUROPE BRETAGNEAprès une matinée dédiée à l’intervention de bénévoles des Jeunes Européens-France et de membres du Mouvement Européen de différentes sections dans des établissements scolaires, l’ouverture s’est tenue en début d’après-midi le vendredi, suivie deux conférences:

Économie maritime et coopération navale européenne : quelles stratégies européennes ?

Cette séquence a donné un éclairage sur le rapport géographique complexe de l’Europe avec la mer, soulignant la diversité des pays de l’Union européenne (nordiques, méditerranéens ou atlantiques) et de leur configuration par rapport aux espaces maritimes dont ils font partie. Autre diversité, celle des enjeux économiques : outre le transport maritime, ils concernent la pêche, la construction navale, l’exploitation des ressources off-shore, l’environnement et le tourisme liés au littoral. Des enjeux aujourd’hui au carrefour de stratégies multipolaires parmi lesquelles l’Europe doit trouver sa place.

 L’Europe au défi de la cybersécurité

CYBERSÉCURITÉEUROPE BRETAGNE

 

 

 

 

 

Cette conférence a abordé les attaques de systèmes informatiques vitaux pour l’économie, le fonctionnement des institutions ou des systèmes de santé, et la démocratie d’une manière générale, ainsi que le rôle de l’Europe dans la protection de ses États membres, le recours aux seules solutions nationales pouvant être source de conflits plus larges. Il a été noté l’urgence de rattraper le retard pris par certains États membres dans ce domaine. Selon les experts présents, il ne s’agit plus, pour une structure, de se poser la question « si je serai victime », mais « quand je serai victime ».

atelier durabilité des océans

Le samedi matin était dédié à plusieurs ateliers. Parmi ceux-ci, l’atelier sur la durabilité des océans a soulevé la question des lobbies et la faible mobilisation des citoyens sur le reste du territoire français par rapport à celle des populations des littoraux. L’atelier sur l’élection présidentielle a permis d’avoir un tour des sections présentes mais n’a pas permis de déboucher sur une stratégie commune pour aborder cette campagne. Celui sur l’accessibilité des questions européennes était un exposé des actions en milieu scolaire des Jeunes européens du Morbihan. Les outils qu’ils ont produits sont intéressants et devraient être mis à disposition des autres sections du ME travaillent avec les collèges. Le site www.europeparlesjeunes.fr est à cet égard intéressant à explorer. A en outre été dit que les projets ERASMUS +, bien qu’étendant la sphère sociale des bénéficiaires (apprentis, jeunes handicapés) demeure encore trop élitiste.

Le samedi après-midi, deux autres conférences se sont tenues.

Régions et Europe au cœur de la transition énergétique 

EUROPE BRETAGNE

La conférence a mis en évidence le clivage entre les pro-nucléaires et les pro-énergies renouvelables, entre la France et l’Allemagne et, au-delà des choix techniques, la différence d’approche de la gouvernance.

L’innovation au service de la souveraineté alimentaire de l’Union Européenne

Il a été rappelé que la PAC (politique agricole commune), mise en place à l’origine pour assurer la sécurité alimentaire de l’Europe, a gagné le pari puisque l’UE est aujourd’hui excédentaire. Néanmoins l’équilibre est fragile : les monocultures peuvent être décimées par des maladies et certaines matières premières importées par l’UE, telles que le soja pour les animaux, peuvent déstabiliser la planète. Il a été souligné la nécessité de développer une approche transversale associant tous les acteurs de la filière, mais aussi ceux qui y sont liés : énergie, habillement, santé, recherche. Conclusion optimiste : l’Europe peut cultiver bio et nourrir toute la population européenne. Il suffit de s’adapter.

La journée s’est prolongée par une visite du centre historique de Vannes puis un dîner au palais des congrès.
le lendemain dimanche s’est tenu le conseil d’administration, puis l’assemblée générale du Mouvement européen. le Week-end s’est prolongé pour ceux qui le souhaitaient par une visite en bateau du golfe du Morbihan.

Pour conclure:
A la suite  de l’université les participants de notre section  ont organisé une séance de “debriefing”. Nous avons  témoigné de la qualité des conditions d’accueil. Nous avons également  formulé des propositions  sur l’organisation des prochaines rencontres nationales. Nous les avons transmises au niveau national. Enfin nous avons dégagé des pistes de travail pour l’année 2022 sur lesquelles nous reviendrons dans les semaines à venir.

Vidéos :

Présidence française du Conseil de l’Union européenne

Le site Internet Toute l’Europe publie ces jours -ci plusieurs articles à l’occasion de la prochaine présidence Française du Conseil de l’Union européenne.

 

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